Cinéma Culture

Tchi-Tcha, cinéma ! #2


« Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres. Ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l’amour.
Aujourd’hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir. Ils n’ont eu peur de rien… « 

Les Invisibles, c’est donc un film documentaire. Le résumé ci-dessus place le contexte et le propos, mais l’intérêt de ce film réside principalement dans l’universalité et l’humanité qui se dégagent de tous ces témoignages. On ne nous y parle de rien d’autre que de liberté et d’amour. Les hommes et les femmes qui y ont participé sont tous émouvants car ils sont sincères, et ils ont eu la générosité de partager des morceaux de leurs vies.

Alors qu’on entend au fil des jours les propos les plus nauséabonds sortir de toutes parts, sous de mauvais prétextes, il est judicieux de rappeler que nous devons tous être visibles et égaux. Et ce documentaire a une très belle manière de le faire.

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1 Comment

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    Tchi-Tcha, cinéma ! #08 : Bambi, de Serge Lifshitz | le blog de Mzelle Fraise
    24 juillet 2013 at 15 h 59 min

    […] de Serge Lifshitz. Je vous avais déjà parlé de ce réalisateur lors de la sortie des Invisibles, qui m’avait beaucoup émue. Ici, c’est Marie-Pierre qui nous parle, qui nous confie […]

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