Tchi-Tcha, cinéma ! #07 : Le Congrès d’Ari Folman

Il fait une chaleur à abuser des salles obscures, ce que je fais avec grand délice ! Cette semaine, je vous propose des films que j’ai aimé récemment et qui, avec un peu de chance, devraient encore être au cinéma si ils vous tentent !

Aujourd’hui, Le Congrès d’Ari Folman
Si vous avez vu Valse avec Bachir, film d’animation très noir d’Ari Folman, vous avez déjà une petite idée de ce qui vous attend. Le Congrès est quant à lui l’adaptation du roman de Stanislaw Lem, auteur de science-fiction polonais déjà à l’origine de Solaris (adapté par Andrei Tarkovski puis par Steven Soderbergh). Ici, on accompagne la sublime Robin Wright (dont je traque encore plus les apparitions depuis la très bonne série de Netflix House of Cards), qui joue son – presque – propre rôle. Comment vieillit-on à Hollywood ? Comment supporter la pression des studios pour le « toujours plus jeune » ? Quelle part la production laisse-t-elle à l’erreur ? Ces quelques questions sont une infime partie des interrogations que propose le film, qui fait tourner la tête par son foisonnement. Le passage de la réalité à l’animation accélère le rythme de narration, et nous emporte complètement. On sort de ce film d’anticipation sombre et pessimiste sonné, et quelque peu inquiet.

Et qu’est-ce que c’est bien.