©Agathe Poupeney – Opéra national de Paris
Je suis allée voir cette semaine la soirée Béjart/Nijinski/Robbins/Cherkaoui/Jalet à l’Opéra Garnier. La soirée était réussie, et très intense musicalement (Stravinsky, Debussy et Ravel, rien que ça…) et j’ai enfin vu en vrai l’Après-Midi d’un Faune de Nijinski, pièce marquante de l’histoire de la danse, créée en 1912. Mais surtout, j’ai découvert la nouvelle création du Boléro, commandée à Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet. C’est une chorégraphie tellement forte, et tellement associée à Béjart, que le défi semblait difficile à relever… Pour ma part, j’ai été totalement conquise, et très émue. Les deux chorégraphes ont fait appel pour la mise en scène à l’artiste d’art corporel Marina Abramovic et pour les costumes à Riccardo Tisci, directeur artistique de Givenchy, qui a imaginé des tenues tout en transparence et en légèreté. Un moment de grâce.
