Cela fait un petit moment que je suis Thomas Dimetto et ses « fine handmade hats », j’avais même écrit un billet dessus dans wow magazine à l’époque de ma participation au site, en… 2008 (je le réédite en-dessous des photos) ! Une préhistoire en terme d’internet. J’étais déjà sous le charme de ce grand chapeau parfait pour prendre le soleil tout en restant cachée, ou se transformer en cow-girl, nommé Lindon, et maintenant, que vois-je, il s’affiche même à rayures !
Et puis, c’est les soldes ! Profitez-en :)
Le chapeau est normalement un accessoire, mais grâce à certains créateurs, il peut devenir l’essentiel.
Un objet à part entière, une histoire à assumer, un élément qui va livrer une part de notre personnalité. Car l’habitude de porter quelque chose sur sa tête étant sortie de nos mœurs, le choix du couvre-chef n’est pas anodin.
Thomas Dimetto vient du graphisme, et non de la mode. Après une dizaine d’années dans son métier, en partie au sein de l’atelier La Bonne Merveille, il décide de prendre l’air, avec une échappée mode qui reste graphique et manuelle : le chapeau. Il apprend à coudre, réalise des prototypes et expose sur les salons mode. En 2007, ses « Fine Handmade Hats » commencent à coiffer les têtes branchées des hommes, femmes et enfants.
Le produit est extrêmement soigné, il s’avère d’ailleurs être un réel objet de luxe, dans le sens du raffinement superflu. Le dessin des chapeaux est contemporain et très graphique, servi par des matières de qualité, comme les lainages britanniques Hinnigan, toutes les doublures sont en soie.
Le nom de la marque n’est pas cousu, mais sérigraphié. Un vrai sens du détail, et évidemment, fait en France. La fourchette de prix correspond à ce type d’artisanat, de 300 à 600 euros.
Et comme une aventure comme celle-là se mène mieux quand on est bien entouré, Thomas Dimetto profite des conseils et du savoir-faire de Stéphane Leroy, des tissus Balenciaga, et de l’équipe de modistes de Chéri Bibi en Corrèze. Pour les photos de la collection 2008/2009 actuellement présentée sur son site, il fait appel à Sophie Mei Dalby, étudiante de la très pointue ECAL, école d’art de Lausanne.
Ses créations apparaissent dans Another Magazine, le Vogue nippon, ou sur la tête de Louise Bourgoin lors de la météo.
Et vous pouvez les retrouver, passées du papier glacé à la vraie vie, au Bon Marché ou au 66 à Paris, ou via son site internet.
No Comments