Sac à dos et talons hauts

New Orleans Jazz Festival

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Bon, et alors, la Louisiane, c’était comment ? Je ne vous ai pour l’instant pas montré grand-chose de mon voyage là-bas,  si ce n’est quelques images du JazzFest avec le Treme Brass Band. Il faut préciser quand même que c’était le tout début du séjour, le lendemain de notre arrivée, après une petite balade le matin dans le quartier français. Je respecte donc l’ordre chronologique ! Je finis donc enfin aujourd’hui la parenthèse du JazzFest. Ça a été un très bon moment, et c’était mon premier festival (de musique en tout cas) ! J’ai failli ne pas y aller, freinant des quatre fers suite aux averses torrentielles auxquelles nous avons eu droit pour se mettre en jambe dès notre arrivée, mais je n’ai pas été la plus têtue sur ce coup-là, et tant mieux ! Car oui, quand il pleut en Louisiane, c’est du sérieux : de la vraie averse tropicale, mais version longue. Je me fais rarement surprendre par le climat quand je voyage, mais là, j’avais tout faux ^^. J’ai donc enfilé comme tout le monde ma cape-sac plastique estampillée « Bourbon Street » et je suis allée chanter et danser au JazzFest. Et manger des po-boys*, bien sûr ! jazzfest-nola-01Quelques minutes de calme, avant la tempête…jazzfest-nola-03 jazzfest-nola-04 jazzfest-nola-05 jazzfest-nola-06 jazzfest-nola-07Les festivaliers étaient équipés : pliants, voire fauteuils, glacières, crèmes solaires ET vêtements de pluie. Plusieurs attitudes possibles face au climat schizophrène : ceux qui optent pour le short et les tongs (dont certaines cherchaient leurs pieds dans la boue !), celles en bikini et bottes de pluie, ceux qui sont cachés sous les ponchos plastiques, et ceux qui sont presque à poil, puisque de toute façon, ils sont trempés jusqu’à l’os ! On a passé un super moment, et quand nous sommes repartis, ce fut en school bus jaune et noir, car ils avaient été réquisitionnés pour faciliter le retour en centre-ville. Une très chouette première fois en festival !

* le po’boy est un sandwich généralement chaud, et copieux ! Il aurait été nommé ainsi en 1929 à la Nouvelle-Orléans dans le restaurant de Benny et Clovis Martin, anciens chauffeurs de tramway. Pendant les quatre mois de grève des conducteurs contre leur ancienne entreprise, ils servirent gratuitement les grévistes, ces « poor boys », et le nom resta au sandwich…

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1 Comment

  • Reply
    karama
    22 juillet 2013 at 11 h 56 min

    je connais New York et San Francisco mais je ne suis jamais allée en Louisianne. En tout cas, je connais mieux grâce à toi ! merci

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